(Interview) Manuel Chatain, Promotion 2015/2016, site Rhône-Alpes
- Quelle a été votre parcours avant la licence ?
Un parcours scolaire très professionnalisant. Un baccalauréat professionnel en gestion de l’environnement (« Gestion des Milieux Naturels et de la Faune » pour être précis), suite auquel j’ai souhaité développer mes compétences en productions agricoles (pour allier des compétences en gestion de l’environnement/agriculture). J’ai donc continué en Brevet de Technicien Supérieur Agricole « Production Horticole ». Et enfin, il m’a semblé évident de poursuivre sur notre licence pro : seule formation en hexagone répondant parfaitement à mes attentes ; à savoir spécialisée en « agriculture biologique ».
- Qu’est-ce qui vous a poussé à choisir la LP ABCD ?
Depuis le baccalauréat j’ai toujours eu la ferme volonté de me former par cette licence. Spécialisée en agriculture biologique, elle est également unique sur le territoire et innovante.
Engagé pour le développement de notre agriculture, et notamment de la bio, le choix de cette formation m’est apparu comme une évidence. Il est impérieux de développer des formations agricoles spécialisées en agriculture biologique, parce qu’il est grand temps de changer de modèle agricole. Et demain, j’espère que nous pourrons voir naître un master professionnel « agriculture biologique », au-delà même de nos frontières, en partenariat avec d’autres pays de l’UE… ça fait déjà rêver !
- Quels sont selon vous les points forts de la formation ?
- Un partage et une mutualisation des intervenants et des ressources via les cours en visioconférence.
- Un contenu identique et partagé par l’ensemble des apprenants de la licence, avec un tronc et un rythme commun.
- Des moments conviviaux d’échanges et de partages (salon Tech&Bio, Biofach)
- Des travaux en « mode projet », très professionnalisant !
- Qu’avez-vous aimé pendant votre année de licence pro ?
Re-découvrir et approfondir mes connaissances en agriculture biologique et développer mes compétences tant personnelles que professionnelles. Échanger avec de nombreuses personnes : apprenants, moniteurs et professionnels, investi d’un intérêt commun, et empli de bienveillance. Acquérir de solides bases scientifiques et fondamentales, tant que des compétences professionnelles de « terrain ».
Enfin, je me plaît à croire que nous avons contribué à notre manière, au développement de l’agriculture biologique par la richesse de nos apports et réflexions tout au long de la formation. C’est déjà amplement satisfaisant.
- Quel stage ou projet tuteuré avez-vous effectué ?
J’étais en apprentissage au sein de deux magasins Biocoop du nord-Drôme. Une découverte de la bio par la distribution donc ; dans le premier réseau de magasin bio en France. Un réseau qui se distingue également par son « commercer autrement » et son éthique ; militant pour le développement d’une bio paysanne, locale, équitable et pleine de sens.
Concernant le projet tuteuré, avec 4 de mes amis, nous avons mené une enquête sur la consommation des produits agricoles locaux auprès des citoyens pour le Syndicat Mixte de la Drôme des Collines Valence Vivarais (territoire de notre site de formation – Rhône-Alpes). L’objectif était de tenter d’identifier les freins à la consommation locale et d’essayer de faire émerger des actions pour l’accroître.
- Que faites-vous actuellement ?
Je suis actuellement en formation d’ingénieur à l’ISARA-Lyon par apprentissage et apprenti au sein d’une PME bio ardéchoise en tant que « Chargé de la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise ». La licence pro m’a apportée de nombreuses bases utiles pour cette poursuite d’étude en alternance ; et je pense au-delà pour mon insertion future dans la vie active.